Et dans les gares ?

La qualité de l’air est l’une des préoccupations majeures des français. C’est dans l’optique d’y répondre toujours mieux que le troisième Plan National Santé Environnement (PNSE3) intègre un Plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur. Ce dernier prévoit notamment la mise en œuvre d’actions en vue d’améliorer la qualité de l’air dans les espaces clos, dont la mise en place d’une surveillance dans les Enceintes Ferroviaires Souterraines.
Objectif : 25 gares testées en 2 ans.
Débutée en 2016, cette campagne de mesures va s’étendre sur 2 ans, concerner pas moins de 25 gares, dont 2 de références qui vont faire l’objet de mesure en continu durant cette période :
- L’une à Magenta, sur le quai du RER E
- L’autre à Saint-Michel Notre Dame, sur le quai du RER C
Des mesures en temps réel.
Lors de la campagne, chaque gare est équipée d’un analyseur de poussières qui délivre en temps réel la mesure en concentration en particules grossières (PM 10) et en particules fines (PM 2,5). Des mesures de concentrations en métaux et en dioxyde de carbone (CO2) sont aussi menées.
Résultats ?
Les analyses ont notamment permis de mettre en évidence une relation entre les teneurs en particules, la fréquentation et le trafic ferroviaire, mais également que les chiffres pouvaient varier en fonction de la typologie de la gare (souterraine ou aérienne), son ancienneté ou encore son système de ventilation.
Pour consulter l’ensemble des analyses et suivre les évolutions, rendez-vous sur http://www.iseo.fr/sncf/index.html
Le point sur les particules.
Les particules PM 10, encore appelés particules grossières, ont un diamètre inférieur à 10 µm ; elles sont capables de pénétrer dans l’appareil respiratoire. Les particules PM 2,5 également appelées particules fines sont quant à elles de plus petite taille puisque leur diamètre est inférieur ou égal à 2,5 µm. Ces dernières sont capables d’atteindre plus profondément les voies respiratoires et peuvent se loger au niveau des alvéoles pulmonaires. Ces particules peuvent être d’origine naturelle mais aussi anthropique et peuvent être transportées sur de très longues distances ou être remises en suspension sous l’action du vent.