Et si vous optimisiez la maintenance ?

L’utilisation de lubrifiants : huile ou graisse, pour éviter l’usure et l’échauffement des organes mécaniques n’est plus à démontrer.
Mais si jusqu’à présent le retour d’expérience restait le moyen le plus efficace de planifier les opérations de maintenance, les choses pourraient changer dans les années à venir.
En effet, en 2016, sur la base d’une étude réalisée sur le potentiel de graisse de boîte d’essieu de matériel ferroviaire à grande vitesse, nos équipes sont parvenues à estimer la capacité lubrifiante restante.
Comment ?
Tout simplement en caractérisant la détérioration de l’ensemble des composants de la graisse (c’est à dire l’huile de base, l’épaississant et les additifs) et en définissant ainsi le potentiel de lubrification restant à travers 6 diagnostics utiles :
- La détermination de la dégradation chimique de l’épaississant
- La recherche de l’oxydation du lubrifiant
- L’évaluation de la consistance de la graisse
- Celle de la réserve en additifs anti oxydant
- La teneur en métaux d’usure
- La présence de polluants (eau, silice…)
Les résultats ainsi obtenus sont interprétés en les comparant avec ceux obtenus pour des échantillons prélevés à différents potentiels et sur le produit neuf mais aussi en utilisant le retour d’expérience des analyses de défaillance et des essais de performance selon la norme NF EN 12082 réalisés sur plusieurs décennies.
Tous ces résultats mis ensemble permettent de définir des zones dans lesquelles la caractéristique lubrification est bonne, en déclin ou détériorée :
Ces zones nous permettent alors d’accompagner le client dans la mise en place de potentiel adapté à son besoin et ainsi contribuer à diminuer les coûts de maintenance tout en garantissant une sécurité optimale de l’organe.
Photos :
Détermination du point de goutte :
Détermination de l’oxydation :
Evaluation de la consistance :
Détermination des métaux d’usure